🌃 💡 Voici la pollution lumineuse chez nous selon l’Office français de la biodiversité. Au début, je me suis demandé ce qu’ont à voir la pollution lumineuse et la biodiversité. Quel rapport?
L’éclairage artificiel nocturne, ce sont les lumières intérieures et extérieures des bâtiments, la signalisation routière, aérienne et maritime et l’éclairage public.
85 % de notre pays est soumis à un niveau élevé de pollution lumineuse.
Le Morvan, le Massif central et la Creuse, les Monts d’Arrée en Bretagne et un peu de Corse, voilà les dernières zones obscures de l’hexagone.
Alors quels sont ses effets sur la faune et la flore ?
L’éclairage est un reflet de l’artificialisation des territoires et c’est une menace importante pour les espèces qui ont besoin de l’alternance jour/nuit.
Remarque : l’espèce humaine en fait partie. 😉
Ce phénomène a de nombreuses conséquences :
⏲️ 1 . D’abord il dérègle les rythmes biologiques des espèces animales et modifie leurs comportements ;
➡️ 2. Il perturbe le déplacement des espèces qui utilisent les étoiles ou la lune pour s’orienter, comme certains oiseaux et insectes migrateurs.
🏡 3. Il fragmente les milieux naturels car certaines espèces fuient la lumière et doivent accomplir leurs cycles de vie dans des habitats plus petits et morcelés.
Dans quel état se trouve la biodiversité?
Juste 3 chiffres :
– En cinquante ans, 68% des animaux vertébrés sauvages ont disparu dans le monde.
– La population d’oiseaux a diminué de près de 30% en France depuis l’an 2000
– 35 à 40 espèces animales et végétales disparaissent chaque année.
Sur les deux derniers siècles, on parle de sixième extinction de l’holocène, l’entrée dans l’anthropocène. https://lnkd.in/em52MJ2U.
Heureusement, tous les chiffres du vivant ne sont pas aussi catastrophiques, l’Office National de la biodiversité nous présente les chiffres clés dont certains sont sur une voie positive : https://lnkd.in/e8aH6eur
Mais pour régénérer nos territoires, il reste du travail.
La première étape, c’est prendre conscience. La deuxième, c’est changer. C’est difficile, mais c’est en notre pouvoir.
Nous sommes une espèce vivante et nous avons besoin de la nuit, la paupière du jour.
J’ai contemplé le ciel étoilé depuis la campagne ce week-end et comme toujours devant ce spectacle j’ai pensé : « Mince, j’avais oublié … »
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